Qui sommes nous ?

Nous, c’est Elise et Seb, un couple de bordelais passionné de voyages et de nouvelles découvertes. Sensibles à la protection de l’environnement depuis longtemps, nous avons mis du temps à mesurer l’ampleur de notre impact écologique. Pendant des années, nous avons voyagé en avion pour des citytrip ou des séjours plus longs avec location de voiture, sans envisager d’autres solutions. Récemment, nous avons pris conscience de l’incompatibilité de ces  voyages avec les objectifs climatiques et avons décidé de voyager sans avion. Il a fallu repenser totalement nos habitudes de voyages, ce qui n’a pas été facile au début ! Ensemble, nous avons créé ce blog pour vous partager notre expérience de voyageurs bas carbone, vous donner des astuces et vous inspirer pour voyager de manière plus durable. Seb s’occupe de la partie technique du site, tandis que moi, je rédige les articles. 

Qu’est-ce qu’on entend par voyage bas carbone ?

Un voyage bas carbone, c’est un voyage ayant un faible impact environnemental, et en particulier de faibles émissions de gaz à effet de serre. Cela passe par des choix de transport bas carbone, en privilégiant les trajets en train et en excluant les trajets en avion. Pourquoi exclure l’avion ? Car pour atteindre les objectifs climatiques et notamment les accords de Paris, il faut viser 2 tonnes d’émissions de CO2 par an par personne, hors un simple trajet en avion peut exploser ce budget, par exemple un aller retour Paris-New York en avion émet déjà environ 2 tonnes de CO2. Vous pouvez utiliser le simulateur de l’Ademe pour avoir une idée de votre empreinte carbone annuelle et l’impact de vos voyages sur celle-ci.
Il est clair que le transport n’est qu’une partie de l’empreinte carbone d’un voyage, mais c’est la plus importante dès que le transport est effectué en voiture ou en avion. Un exemple parlant est une journée au ski : c’est le trajet en voiture pour se rendre en station de ski qui est responsable de plus de la moitié des émissions de CO2, loin devant les installations de ski en elles-mêmes.*
*source : Ademe, guide sectoriel 2022, filière sport, montagne et tourisme
Pour ces raisons, nous avons fait le choix de nous focaliser uniquement sur l’aspect transport dans ce blog.

Pourquoi trouve-t-on quelques voyages en voiture dans ce blog ?

On s’est posé la question de s’il fallait ou non intégrer des roadtrip dans ce blog, la voiture n’étant pas un mode de déplacement bas carbone. Toutefois, nous sommes conscients que cela reste le mode de déplacement privilégié pour partir en vacances, et le plus pratique pour les personnes n’ayant pas la chance d’habiter à proximité d’une grande gare. Par ailleurs, il est possible de faire baisser drastiquement l’empreinte carbone d’un voyage en voiture, en roulant en voiture électrique, en covoiturant, et en roulant moins vite sur l’autoroute. En combinant tous ces aspects, le bilan carbone d’un roadtrip devient intéressant.

Comment calculons-nous l’impact carbone de nos voyages ?

Nous utilisons le simulateur de lowtrip pour calculer les émissions de nos voyages, quelque soit le mode de transport utilisé. Nous l’avons choisi car il permet d’avoir une estimation précise des émissions de CO2 des trajets en train dans différents pays en se basant sur le mix énergétique propre à chaque pays traversé, ce que ne permet pas le simulateur de l’Ademe par exemple.  Il dispose également d’un simulateur d’émissions CO2 pour les ferrys, l’avion, la voiture, et même le vélo, bref il est complet et très facile d’utilisation! Ses données sont en open source, n’hésitez pas à regarder la méthodologie utilisée. 

Pourquoi les chiffres d’un simulateur à l’autre peuvent varier ? 

On peut trouver des chiffres très différents d’un simulateur à l’autre, tout simplement car les hypothèses de calcul ne sont pas les mêmes. Par exemple pour l’avion, beaucoup de facteurs entrent en compte comme le taux de remplissage de l’avion, le modèle de l’avion, le fait qu’il y ait ou non une correspondance, et surtout la prise en compte ou non des traînées de condensation dans le calcul. Les émissions de CO2 indiquées par les compagnies aériennes sont largement sous-estimées car elles ne prennent pas en compte les traînées de condensation, qui doublent à triplent l’impact de l’aérien sur le réchauffement climatique ! Il peut y avoir des différences entre simulateurs aussi pour le train, si la construction des infrastructures ferroviaires est prise en compte ou non, ou encore selon le mix énergétique pris en compte.
La chose importante à retenir est que l’avion est de loin le mode de transport le plus polluant, et qu’un seul trajet en avion peut faire exploser son empreinte carbone annuelle.

Notre vie est-elle moins sympa depuis que nous ne prenons plus l’avion ? 

On entend souvent dire que ne plus prendre l’avion est un sacrifice, mais pour nous rien n’a changé dans notre vie, hormis notre empreinte carbone qui a drastiquement diminué. Nous tenons à préciser que nous avons la chance de ne pas avoir de proches vivant à l’autre bout du monde, ça aide beaucoup dans cette décision de ne plus prendre l’avion. Nos voyages ne sont pas moins cools et plus pénibles, au contraire ! On découvre des destinations incroyables que l’on n’aurait pas envisagées auparavant. De nouveaux projets de voyages excitants émergent, comme rejoindre Madère en voilier, faire des treks de plusieurs jours dans les Pyrénées, aller voir les aurores boréales, rejoindre l’Asie en train … Et nous nous rendons compte qu’une vie sera trop courte pour concrétiser tous ces nouveaux projets.

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